Sommeil

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> Polygraphie ventilatoire

Elle permet d’enregistrer les bruits et la respiration durant la nuit grâce à des capteurs placés sur la peau. L’examen peut être pratiqué durant une hospitalisation ou à domicile.

En général, un capteur est placé sous le nez afin de détecter les flux d’air qui traversent les narines. Cela peut être mesuré par une résistance variable aux variations de températures entre l’air expiré et inspiré. La méthode dite des « lunettes nasales » permet de capter le débit d’air par les deux narines.
 
Dans le cadre de cet examen, une oxymétrie transcutanée en ambulatoire est pratiquée.

Il s’agit d’un enregistrement à domicile de la saturation en oxygène. Cet examen non invasif se pratique en ambulatoire et permet le dépistage du syndrome d'apnée du sommeil, notamment chez les ronfleurs. Il consiste à placer au bout des doigts un oxymètre de pouls destiné à mesurer l’oxygénation du sang, laquelle baisse lorsque la respiration se fait difficilement.

Lors d’une polygraphie ventilatoire, d’autres instruments servent à déterminer l’état du patient :

  • des ceintures abdominales et thoraciques observant les mouvements respiratoires et détectant une insuffisance respiratoire (pas assez d’air frais dans les poumons) ;
  • un capteur de son placé autour du cou analyse le ronflement ;
  • un capteur de position précise si les événements respiratoires surviennent dans telle ou telle position;
  • il est possible que la fréquence cardiaque soit parfois enregistrée.

Le fait de coupler ces capteurs permet de constater si le patient dort ou non.

Dernière mise à jour le 07/08/06

 
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